Histoire, culture et patrimoine de Goos

Histoire, culture et patrimoine de Goos

Histoire, culture et patrimoine de Goos

L’histoire de Goos, petit village rural dans le département des Landes, est en grande partie liée à celle de l’abbaye de Divielle située sur son territoire.

Les ruines de l'abbaye de Divielle

Selon David Chabas ("Villes et villages des Landes", éditions Chabas), l’abbaye de Divielle aurait été fondée par les Cisterciens, probablement à la fin du XIe siècle. Elle aurait été ensuite occupée par les Bénédictins, puis par les Prémontés de 1209 à la Révolution. Les Trappistes en furent les derniers occupants jusqu’en 1932.

L’abbaye fut alors vendue à un particulier qui, peu soucieux de la conservation du patrimoine, la vendit en « pièces détachées » : zinc des couvertures et démolition qui servit à empierrer les routes de la commune.

Actuellement il ne subsiste que quelques pans de murs, dont une magnifique ouverture à arcades géminées, vestige de celles qui entouraient le cloître. 

En 2007 et à la demande du maire de Goos de l’époque, Vincent Lagrola, l’association "Sur les pas du Valet de cœur" a entrepris d’écrire l’histoire de l’abbaye Notre-Dame de Divielle. En 2021, son président Jean-Pierre Marquant a écrit le livre "Promenade à Divielle" afin de conserver le souvenir de ce monastère.

Pour en savoir plus vous pouvez lire cet article de J-M Dupouy

 

 

Photos des ruines de l'abbaye de Divielle - Goos
L'abbaye de Divielle aujourd'hui

 

L'église de Goos

L'église Sainte-Madeleine de Goos, rénovée en 2013, domine le village de son clocher haut et glorieux. Elle fut construite en 1890 sur l’emplacement d'une ancienne église romane dédiée à saint Martin et dont il ne reste aucun vestige.

 

Vue de l'église de Goos de jour

 

Vue de l'église de Goos de nuit

 

La pierre du garde champêtre

Cette pierre placée contre le mur du cimetière, à l’ombre des platanes, intrigue. De quoi s’agit-il, que fait là cette pierre plate? Il s’agit de la « pierre du garde champêtre », sur laquelle il se juchait afin d’être mieux vu par l’assistance venue écouter ses annonces concernant la vie communale. Il est probable qu’il commençait par attirer l’attention de son public au roulement de son tambour et devait débuter ses interventions par « Avis à la population ! ».

Le plus souvent cela se passait le dimanche à la sortie de la messe, qui était autrefois dans nos campagnes le point de rendez- vous hebdomadaire obligé. La grande majorité de la population du village se retrouvait là et pouvait donc se tenir informée de l’actualité municipale.

Bien sûr, il n’y a plus de garde champêtre à Goos depuis de nombreuses années, et les moyens de communication ont bien changé depuis cette époque. Néanmoins, jusqu’ aux années soixante, le secrétaire de mairie utilisait encore parfois cette pierre pour informer les administrés, notamment les jours de grande affluence à l’église, comme par exemple le dimanche des Rameaux ou celui de Pâques.

Vestige du passé, cette pierre a été conservée à son emplacement d’origine lors de la rénovation du centre bourg, dans les années quatre-vingt-dix, et intrigue les promeneurs.

 

Vue de la pierre du garde champêtre à Goos

 

Vue de la pierre du garde champêtre à Goos